À PROPOS DE NOUS
historique
Le Service d’aide au consommateur : plus de 45 ans d’histoire
Le Service d’aide au consommateur ouvre ses portes en 1974, à Shawinigan, fondé par Gisèle Allard, Alain Boisclair et Madeleine Plamondon. Les premiers guichets automatiques sont expérimentés par le Mouvement Desjardins à Shawinigan. Le SAC sera l’un des premiers à analyser leur impact et à s’inquiéter de la confidentialité des services bancaires. L’organisme entreprendra une campagne contre les frais excessifs chargés aux clients des banques canadiennes. Les Éditions du SAC sont mis sur pied et plusieurs guides ayant pour but une meilleure protection des consommateurs sont publiés.
Dans les années 2000, l’organisme utilise pendant quelques années l’appellation de Service de protection et d’information du consommateur (SPIC). En 2017, l’organisme reprend son appellation d’origine. Il ajoute à sa mission un volet de consommation écoresponsable afin d’adopter une approche plus globale des enjeux de consommation.
En 2017 et 2018, le SAC devient respectivement membre de la Corporation de développement communautaire du Centre-de-la-Mauricie (CDC) et du Regroupement des organismes en éducation populaire autonome de la Mauricie (ROÉPAM). En 2020, le SAC devient membre affilié de l’Union des consommateurs, regroupant 13 associations de consommateurs à travers la province et un groupe en Ontario.
mission
Le Service d’aide au consommateur (SAC) est un organisme communautaire qui protège les intérêts de l’ensemble des consommateurs.
Il valorise et encourage des gestes écoresponsables.
champs d'action
défense des droits
Au plan individuel, le SAC informe et offre un soutien aux consommateurs qui se sentent lésés dans leurs droits. Un service téléphonique est offert afin d’orienter la personne dans les démarches qu’elle veut entreprendre. Les intervenants du SAC ne sont ni conseillers juridiques, ni avocats. Le SAC offre des rencontres directement à son bureau, sur rendez-vous, après évaluation de la demande lorsque la situation nécessite davantage de support.
Ainsi, le SAC guide les gens dans leurs démarches et recours possibles en tant que consommateurs lorsqu’ils rencontrent diverses situations problématiques, par exemple :
- mésentente avec un commerçant (échange, frais de livraison et remboursement);
- menace d'un créancier;
- contrat de vente itinérante;
- non-respect plan de garantie;
- réparations ou achat automobile insatisfaisant;
- litige en télécommunication, etc.
L’approche du SAC au plan de l’intervention, vise la résolution des mésententes entre consommateur et commerçant, par des actions graduées afin de réduire l’utilisation des tribunaux et faciliter l’accès à un règlement satisfaisant. La première étape d’intervention est de favoriser l’échange entre les deux parties dans le but de convenir d’une entente satisfaisante pour le consommateur. D’autres actions se succèdent au besoin selon le résultat des démarches. Le recours aux petites créances demeure une avenue possible lorsque les étapes précédentes se sont avérées infructueuses.
Au plan collectif, la promotion et la défense des droits se réalisent par des activités d’information et de prévention sur le territoire de la Mauricie. Le SAC offre des rencontres d'information abordant des thèmes en lien avec sa mission, réalise des interventions médiatiques et produit un bulletin d’information, l’infoSAC.
La défense des droits et l’amélioration des conditions de vie des consommateurs passent aussi par des activités de concertation et de représentations auprès de divers acteurs (Office de la protection du consommateur, mouvement Desjardins, représentants gouvernementaux, Union des consommateurs, etc.). En plus de jouer un rôle de vigilance, le SAC propose et influence certains changements dans les lois et les pratiques des commerçants et des créanciers.
consommation responsable
Par des actions de prévention et de sensibilisation, le SAC propose à la population de la Mauricie des gestes écoresponsables et valorise de meilleurs comportements face aux choix de consommation. Il encourage une implication citoyenne et démocratique. À travers ses actions, il encourage les fabricants, les commerçants, les organismes et les individus à adopter des pratiques plus viables à long terme, par exemple :
-
- éviter le suremballage, l’utilisation des sacs de plastiques à usage unique et les contenants de styromousse;
- encourager l’achat local;
- promouvoir des politiques et des règlements en faveur de l'environnement et des droits des citoyens;
- favoriser des habitudes écoresponsables au travail comme à la maison, etc.
Le SAC élargit constamment ses connaissances sur les enjeux de la surconsommation et trouve des pistes de solution pour en réduire les impacts sur l’environnement. Il adopte une approche en faveur d’une justice sociale et climatique. Il travaille en collaboration avec d'autres organismes en plus de réaliser des projets ponctuels en lien avec sa mission.